2002 - The Bunker

THE BUNKER

2002 - CD - NIHIL VOCES - BSRCD1941

Limited to 499 copies.

Recorded between 1999 and 2001 between Brest and Paris.

Tracks 1-9 previously published on vinyl as part of the 10xLP Security Of Ignorance project on Thaglasz. Track 14 is a cover version of a song by Burzum.

https://www.discogs.com/Westwind-The-Bunker/release/253624

  • 1 Intro 4:02
  • 2 All Shared Once 7:49
  • 3 Traitor My Love 6:39
  • 4 Kill Again 3:30
  • 5 Transmission 2:43
  • 6 In The Bunker 3:28
  • 7 Steelnights (Raw Latot) 3:17
  • 8 Entracte 0:47
  • 9 Blood Sun And Steel 4:00
  • 10 Wannsee 8:09
  • 11 Kill 7:14
  • 12 Time To Die 4:42
  • 13 Outro 2:26
  • 14 Han Som Reiste 6:23
  • 15 Steelnights (Matières & Mémoire Panzermix) 3:43
  • 16 Der Angriff (Neon Rain Cold Cutmix) 2:46

Reviews

DECIBELS STORM

Dans un lieu glauque et loin de tout mouvement de foule (votre chambre, une vieille cave humide et suintante, ou une clairière à l’heure du crime, par exemple), allumez quelques bougies, buvez deux gorgées d’absinthe, mettez en route » The Bunker » sur votre lecteur de cd portable, et entamez une superbe séance de récits d’histoires fantastiques, ou de jeu de piste nocturne entre amis. A l’écoute de Westwind, vos capacités d’imagination et de dépression s’accroîtront comme par magie noire. Fruit du génie malsain de ce nouveau groupe breton, » The Bunker » se décline en des titres très différents les uns des autres (l’album nous offre 16 plages de sueurs froides), sur lesquels on retrouve des samples des non moindres Kapol, NON, Front 242, ainsi qu’Edith Piaf et Dean Martin ! Nous sommes ici en face d’une œuvre totalement surréaliste, aboutissement d’une recherche musicale torturée mais savamment construite. Le genre de Westwind est peu évident à classer, mais oscille entre l’indus-ambiant et l’ark. En tant que fan de ces deux genres, j’ai pu personnellement retrouver une profonde mélancolie aux profonds ancrages glacials et malsains qui me sont chers en la matière. Certains titres comme » Steelnight Matières & Mémoires PanzerMix » (# 15) reprennent les ingrédients de la recette de la Douleur propre aux vieux groupes electro allemands tels que Günterdammerung. Pour les plus éclectiques d’entre vous, vous découvrirez la surprenante reprise de » Han Som Reiste » de Burzum. Notre Père qui êtes aux Cieux, restez-y, et offrez nous l’extase du Vent D’Ouest…

COMPULSION

Westwind have previously issued a number of short-run CD-Rs and contributed to compilations on the Cynfeirdd and Thaglasz labels. The Bunker is their fifth CD, and their first professional CD release. « Our golden heroes crawling in sweat will die again and will be born again ». It displays an obvious affinity for military and martial themes but the music differs somewhat to others in this field. Westwind’s music is rather keyboard heavy, featuring a broad range of samples – everything from Edith Piaf to US war movies and Dean Martin – woven into the electronic sound pieces. ‘All Shared Once’ even features a free-playing saxophone. Westwind combine many unusual, or at least unexpected sound samples within their overall sound. There are even some spoken words from Death In June, a track penned by the villainous Varg Vikernes and one track is based on the sped up rhythm of Boyd Rice’s ‘Total War’. That’s not to say Westwind don’t have enough original material to satisfy listeners. Original copies of The Bunker were included in the Thaglasz Security of Ignorance boxset, and that might explain why beyond track 10 it loses it s impact somewhat as it features remixes and more rhythmic tracks. Fans of Blood Axis, Der Blutharsch and other martial outfits will find this of interest. For more information and sound samples go to www.blacksunrising.fr.st

VIOLENT SOLUTIONS

La chaleur vous assaille immédiatement, une chaleur humide et suffocante qui vous oppresse. L’envie de remonter vous vient aussitôt à l’esprit mais la lourde porte métallique s’est déja refermée sur vous. La faible lueur du jour qui vous avait accompagné jusque là a rebroussé chemin et vous ne devez plus votre vision qu’aux illusoires ampoules disséminées ça et là dans ce qui semble être un couloir. Le lieu est étroit, vous pouvez à peine vous y tenir debout et la largeur est elle aussi juste suffisante pour un homme à la carrure normale. Vous prenez tout à coup conscience de votre présence en ces lieux. Que faites vous là ? Comment y êtes vous arrivé ? Et surtout depuis quand êtes vous dans ce couloir… Toute notion de temps vous semble étrangère… Une réponse de quelques secondes vous conviendrait autant qu’une de plusieurs heures. Vous n’avez en aucun cas ne serait-ce qu’une ébauche de réponse à toutes ces questions, vous les chassez donc de votre esprit afin de dissiper quelque peu votre angoisse. Le long et étroit couloir se perd dans l’oscurité, les murs sont constitués d’une matière brute et rugueuse qui semble être du béton. Il en suite par un endroit une eau tiède qui s’accumule en petites flaques dans les infractuosités du sol irrégulier. Des gouttes, venant de votre main toujours collée au mur vous ruissellent le long du coude. Tel secoué par un électrochoc vous la retirez promptment essayant d’éviter tout contact avec les parois mais les lois de la gravitation sont telles qu’au moins un contact reste nécéssaire. pourquoi vos pieds sont ils nus ? Pourquoi sont ils directement au contact de ce sol tiède et humide où semble grouiller d’improbables insectes ? Ce n’est qu’une illusion, il n’y a pas d’insectes et peut-être n’y a t’il non plus pas d’eau… Que faire ? Avancer bien sûr, c’est ce que vous hurlent vos jambes depuis… depuis… toujours ? Avez vous jamais su marcher ? Il semble que oui. Au fur et à mesure de votre progression vous sentez une vibration monter du sol jusqu’à vos genoux. vous apercevez enfin le bout du tunnel, il débouche sur une grande pièce au centre de laquelle, un homme sans âge vous regarde en arborant un timide sourire. « Vous êtes l’un des 499 élus… bienvenue dans LE BUNKER… ». Quelques infos quand même… WESTWIND c’est du dark ambiant industrial oppressant. Plus d’infos sur http://www.chez.com/blacksunrising ou http://www.multimania.com/nihilvoces

WORLOCK

4ème véritable album pour Westwind one man band originaire de Bretagne. Westwind nous invite donc à remonter le temps, retour sur nos plages, retour dans les années 40 et pénétront avec lui dans ce Bunker dont on nous parle temps. Et dès la première note, les connaisseurs se rendront à l’évidence, la période electro martial de Harvest of steel, ou Everyone can be a dictator est bien loin à présent, Westwind a muté, s’est fait beaucoup plus subtil dans ses atmosphères, plus pesant, à chaque titre on sent la promiscuité forcée de l’endroit, la tension face aux assaults de l’ennemi. Et c’est donc une avalanche de « hits », si je puis me permettre, qui ne va cesser qu’à la dernière seconde du dernier titre. S’il y a bien une chose que Westwind a travaillé c’est son sens de la mélodie, celle qui vous pénètre dès les premières notes pour ne plus vous lâcher, et c’est dès le deuxième titre que la magie opère, « All shared once » est une ode parfaite, mélancolique, sombre et irrévoquablement pessimiste. « Traitor my love », « in the Bunker », le splendide « Steelnights », puis un léger entracte nous permettant d’appréhender la suite, et sous les assault d’un « Blood Sun & Steel », le périple continue, on sent la fin proche, le bunker cède, l’outro arrive, on se sent enfin libre. Ce n’est qu’une illusion, la surprenante reprise de Burzum « Han som reiste » est ici pour nous achever. Et pour conclure définitivement cela, 2 remixes nous sont proposés, un de Matières et Mémoires et un autre de Neon Rain. The Bunker est bel et bien l’album le plus abouti et le mieux maîtrisé de Westwind, proposant un Indus Martial, avec ce qu’il faut d’electro et de samples bien sentis, pour ne pas reproduire les mêmes schémas proposés par quelques combos français ou autrichiens plus connus. Westwind puise intelligemment dans toute la scène indus sans pour autant plagier, un savant mélange donc, un savant mélange de références hautement recommandables allant de Laibach à Kirlian Camera, de Der Blutharsch à NON, de Death in June à Kraftwerk. Un des meilleurs albums industriel tout simplement.

L’INSTRUMENT 1 – Westwind – The bunker CD

This is the CD rerelease of the LP version, plus a bunch of bonus tracks. All the album is about the ambiance in a bunker, from blood-thirsted soldiers awaiting to « set them guilty again », to the feast during an alert. Lovely. If the idea remains the same from the beginning till the end, the music changes a lot. The first tracks ar rather ambiant based on collages of old samples, a kind of long intro to set a world of larved war and claustrophobic fantasy. Then comes Traitor My Love which is certainly the most astonishing track of the whole CD, and the one with 90% of the lyrics. It is a ritual passage quite unusual compared with the styles of previous releases. The other tracks are more conventionnal industrial tracks, varying a lot between dark ambiant and Wumpscut influences with a little something almost dancefloor. The bonuses consist in an useless Burzum cover, and two remixes a little more interesting. Finally, this is a good release even if it won’t revolutionate the genre ; it deserves all our support anyway as Westin is one of the few decently convincing project for this kind of industrial music we heard recently!

CYNFEIRDD 17 – Westwind – The bunker

Cinquième album du bastion breton, moultes invités s’y cotoient même sans le savoir, pour une symphonie guerrière et exaltée, peuplée de fantomes et de symboles plus ou moins déchus. Avec les participations de Matieres & Mémoire et de Neon Rain… pour danser jusqu’au bout de la nuit & brouillard…